Y a tout qui va pas!


Bouillir et relativiser

14h45: le beurre brûle, la cuisine est en chantier et M est en pyjama. Bref "Y a tout qui va pas!"
15h30: nous devrons être partis, B a rendez-vous en plein centre-ville à 16h30.



Comme tous les jours depuis la rentrée, le petit monde s'en va à l'école (sauf A qui reste avec moi).
A est chaffouin comme on dit ici car gros rhume qui vire en fièvre/toux/bronchiolite. Les nuits sont pourries-moisies mais nous sommes sur le chemin du retour à la normale.

B et M vont à l'école, à vélo car c'est leur grand bonheur matinal. Et avec leur papa, double bonheur matinal. Mais je les prends tous les deux à midi, M comme d'habitude (on a testé à la journée mais ce n'est pas du tout une réussite... ) et B c'est un peu exceptionnel.
Nous nous sommes organisés pour l'après-midi: B et A seront avec moi et M sera avec Papa (les réunions en visio promettent d'être sympa mais pas le choix!). Le service du CHU dans lequel nous allons est très ancien. Il n'y a pas donc pas de place pour ma poussette et une petite fille à occuper en plus de maman. Donc il faut être prêts à 15h15 pour mettre tout le monde dans la voiture et avec prévu le repas du soir. Le menu sera simple: soupe et quiche. Si l'une sera un reste d'hier, l'autre doit être préparée...

Pendant que A s'est endormi pour une sieste bien méritée (rapport au rhume/bronchiolite), tout en commençant à cuisiner, j'essaie de faire faire un temps calme à B, ça s'est assez gérable; et à M, ça c'est beaucoup plus difficile. Entre les "Maman, regaaaaaaaarde" et mes "C'est trop fort, pense à ton petit frère", M a réussi à enlever ses habits, sortir sa chemise de nuit chérie d'amour et son legging tout pareil chéri, les enfiler et commencer à dessiner tout en réclamant ses ciseaux parce qu'elle doit absolument découper. Est très active et très déterminée cette petite fille!

De bonne composition aujourd'hui, M finit par accepter de se rhabiller. L'argument massue étant qu'elle ne sera pas acceptée dans le bureau de son papa en pyjama. On se dirige vers la résolution de crise et là le drame!!!! Le passage de la robe ne se fait pas. Hurlements, pleurs et appels au secours, il faut venir délivrer la chenapan de sa prison de tissus! et "la suite tu la devines/ j'ai dû quitter la cuisine/[...] Et maintenant ça sent le brûlé" et je n'ai plus qu'à recommencer...

Après quelques cris - de part et d'autre, larmes, tentatives d'apaisement (B impassible continuait de faire des bateaux, même pour calmer sa soeur) et montée de stress pour moi vu l'heure, nous sommes parvenus à tout faire: habillement et quiche! Nous sommes même partis à temps! Un exploit!!

Et vous, comment faites-vous pour gérer ses situations de crise?  

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